lundi 10 décembre 2012

Dix bonnes raisons de venir à la soirée de soutien à Notre Dame Des Landes, le Jeudi 13 novembre à Orsay !


1)      La France manque d’aéroport en région. FAUX
La France en compte 156 contre 43 en Allemagne et 44 en GB.

2)      Un nouvel aéroport pour pouvoir ouvrir Nantes à l’International. NIET
Aujourd’hui Nantes est déjà très bien connectée avec des vols Européens Allemagne, Autriche, Belgique, Canada, Cap-vert, Chypre, Croatie, Egypte, Espagne, Grèce,Hongrie, Irlande, Italie, Jordanie, Malte, Maroc, Norvège, Pays-Bas, Portugal, Rep Dominicaine, Rep Tchèque, La Réunion, Royaume-Uni, Russie, Sénégal, Suisse, Tunisie, Turquie. (site de l’aéroport)

3)      Un nouvel aéroport car le précédent (Nantes Atlantique) est saturé. NADA
L’aéroport actuel n’est pas saturé, il est même capable d’absorber 3 fois plus de trafic. En avril 2010 les perturbations du volcan islandais ont entraîné un flux de passagers multiplié par 3 parfaitement géré.
L’aéroport actuel accueille 10 à 12 avions par heure et pourrait en recevoir 35.
Par contre l’aérogare (le bâtiment) devrait être agrandi, et il peut facilement l’être.

4)      L’aéroport de NDDL libérera des terrains sur l’ancien aéroport et à proximité pour construire des logements plus proches du centre. RIEN DE RIEN
En fait l’aéroport actuel de Nantes situé à Bouguenais ne sera pas fermé car il devra continuer d’accueillir des avions pour Airbus Industrie (2300 salariés pour les Airbus).
Ceci ne permettra pas de récupérer donc des terrains en quantité.

5)      L’aéroport de NDDL est nécessaire car il sera plus grand, et l’actuel est trop petit. QUE NENI
Nantes atlantique a déjà la taille d’un aéroport international (surface plus grande que celui de Londres-Gatwick, et quasi égale à celle de San Diégo).

6)      L’aéroport de NDDL réduira le bruit subi par les Nantais dû au survol de l’agglomération.  ???????
Le bruit actuel est du à des trajectoires des avions qui passent au-dessus de Nantes au lieu de contourner Nantes comme il est possible. Les pilotes d’avions eux-mêmes ne comprennent pas pourquoi les trajectoires ont été changées il y  peu d’années et obligent désormais à un survol de Nantes alors qu’avant les trajectoires venant du sud arrivaient par le sud. Au moins 1/3 des avions pourraient ne pas survoler la ville.
Pour le reste c’est parce qu’il a été refusé d’équiper l’aéroport de systèmes de guidage automatisés.

7)      Le financement de NDDL est privé et ne coûte rien aux pouvoirs publics. FAUX
L’Etat apporte 130,5 millions d’euros, les collectivités territoriales 115,5 millions, pour un budget total de 561 millions.
A ceci il faut rajouter 150 millions à investir pour le tram-train reliant Nantes à NDDL (à 25 kms de Nantes) plus une voie rapide.

8)      L’aménageur Vinci investit spécifiquement pour NDDL. ENCORE ....
Sur 310 millions d’euro prévus pour NDDL, Vinci remet 100 millions de bénéfices tirés de l’aéroport actuel entre 2010 et 2017, alors qu’il souffre d’insuffisances d’investissement depuis 20 ans.

9)      Il s’agit d’un processus démocratique qui respecte la loi ...FAUX
La zone de construction est contraire à la loi sur l’eau et à la directive cadre européenne, ainsi qu’au Sdage Loire-Bretagne,  car les zones humides artificialisées ne pourront pas être  compensées comme le prévoit la loi (en taille suffisante sur le même bassin versant).

10)   NDDL rapportera de l’argent à la collectivité (DUP). Une mauvaise plaisanterie
Un cabinet hollandais, organisme indépendant de recherche et de conseil spécialisé dans les solutions innovantes aux questions environnementales, alerte sur les risques d’un déficit entre 90 millions et 600 millions d’euros selon les scénarios.

Il conclut que l’optimisation de Nantes-Atlantique (actuel aéroport) apparaît plus génératrice de richesses pour la France que la construction d’un nouvel aéroport à Notre-Dame-des-Landes.


 Pour toutes ces raisons et d'autres, nous vous proposons une  :








mercredi 28 novembre 2012

Plateau de Saclay : Intervention au conseil municipal du 22 novembre

Bonsoir à toutes et à tous,

A propos de la réunion hier de l’Établissement Public sur COX :
la question de l'importance de la gestion de l'eau pluviale y a été évoquée en chiffres et les risques d'inondations comme celles qui sont arrivés à Villiers le Bâcle Gif et Chateaufort ne sont pas nuls, la résidence où je vis a elle-même subi une inondation en juin/juillet 1998 dûe au ruissellement après une forte pluie en une heure à peine sur le Plateau de Saclay et suite aux ruissellements qui ont suivi dans le bas de la vallée.

Etat des lieux pour le quartier polytechnique :
230 ha urbanisés.
80 000 m2 a stocker
140 000 m2 lors d'une pluie centennale

pour l'agronome présent hier soir, il faut réfléchir les eaux pluviales très sérieusement : il a parlé d'une révolution dans la gestion des eaux pluviales. A présent il faut prendre la gestion des eaux pluviales à la source. L'eau de pluie a une histoire il faut la prendre en compte. La gestion se fera d'abord directement sur les parcelles privées et l'excédent sera transféré sur l'espace public ( les fameux 7 bassins + 2 noues+ élargissement du bassin polytechnique)
Lors d'une crue centenale le débit non maitrisé serait de  
11, 83 m3/S, Or l'objectif avoué c'est que la maîtrise permettra de descendre à environ 4m3/S, donc le moyen pour y arriver implique une grande volonté politique !


la règle du 0,7l/sec sera bien entendu respectée.

Il ne faut pas oublier qu'il y a une étude également sur la gestion des eaux : l'étude Govel, avec une réflexion sur la modélisation des rigoles.(SIavb]  Le rôle des rigoles est également promordial . ET il est indispensable qu’il y ait un système hydraulique cohérent et relié sans élément isolé.

 Au cours de cette réunion était également évoquées les données chiffrées sur le nombre de logements sur le Plateau. A Palaiseau  nous y reviendrons notamment début 2013 au moment de l'enquête publique pour la révision simplifiée du PLU. En parlant de catastrophe naturelle, je vais également parler au nom du groupe des Élus écologistes pour sonner l’alarme et allumer les fusées de détresses sur la catastrophe naturelle que nous a annoncée Jean-Marc Ayrault, le 30 octobre, à la chambre de commerce et d’industrie de
Paris, au sujet de l’aménagement du plateau de Saclay.
Je le cite :

« A la juxtaposition de territoires spécialisés et fermés sur eux-mêmes universités et grandes écoles d’un côté, lotissements pavillonnaires de l’autre , zones commerciales un peu plus loin- doit se substituer  
une ville. Une vraie Ville. »



Et plus loin, il ajoute :
« Avec 6000 à 8000 logements neufs  
par an, le site de Paris-Saclay contribuera à un vaste effort » ..

 A raison de 8000 logements pendant cinq ans, nous voilà en 2017 avec …40 000 logement, soit …90 000 habitants .Bien évidemment nous sommes sommés de faire confiance au 1er Ministre et de ne pas s’inquiéter car ce chiffre vaudrait pour toute l’OIN, les 49 communes où s'exerce le périmètre de l’EPPS.
Mais je peux vous dire, que ça ne suffit pas à rassurer l’ensemble des écologistes du plateau de Saclay. Car ou se trouve le foncier de disponible sur l’OIN pour loger 90 000 habitants ?

Certes Massy a apporté son lot de construction, mais nous sommes bien obligés de constater que le « coeur de cible de l'OIN » a toujours été clairement le Plateau de Saclay où le premier ministre prévoit de nous ériger une nouvelle ville, plutôt qu'une ville nouvelle, et cette nuance avait déjà été utilisée en d'autres temps à la tête de l'Etat !

Par ailleurs le Schéma Directeur Ile de France 2013 qui vient d'être votéau Conseil Régional montre par les pastilles oranges de potentiels d'urbanisation, et les pastilles rouges d'intensification urbaine les endroits où seront construit les logements et la remarque est d'autant plus pertinente que lors de la réunion de concertation de l’Établissement Public Paris Saclay hier :
- A la question d'une élue de notre groupe EELV sur le nombre de logements familiaux en tout sur la frange sud Lise Mesliand, directrice de l’aménagement de l’EPPS répond :
2500 logements sur COX en tout et pour tout (+2600 logements étudiants)
2000 logements sur le Moulon
1500 logements à Corbeille
+ Une réserve de logements sur Saclay (de 1000 à 2000 ?)
Et elle ajoute : « on arrive donc aux 7000 à 8000 logements annoncés par le premier ministre. »
Bien sûr il s'agit non d'un objectif par an mais sur les 5 ans à venir ...Quoi qu'il en soit, on est loin de la délibération n° 2011-87 sur laquelle socialistes et écologistes se sont mis d’accord, après maintes échanges, en votant en mai 2011 à la CAPS , je cite :
"Les élus membres du conseil communautaire de la communauté d’agglomération du Plateau de Saclay s’engagent mutuellement à partager et à 
se conformer aux objectifs suivants en matière d’aménagement du Plateau de Saclay :


« L’aménagement du territoire sous forme de 2 « centralités » organisées en cohérence autour des zones de Polytechnique/Corbeville d’une part, et du Moulon (sud 128) d’autre part, dotées d’un nombre de logements familiaux compris entre 1000 et 1500 unités, seuil critique permettant la réalisation des équipements nécessaires à l’accueil des populations. L’objectif global de production de logements familiaux est de 3000 unités maximum sur l'ensemble de la lisière sud du plateau à aménager. »

Le question que l’on se pose est simple : nous mène t’on en bateau ? Considère-t-on les écologistes comme des alibis alors qu'on fera la place belle aux industries du BTP et aux impératifs financiers de la compétitivité ?
On comprend mieux pourquoi :
« La réalisation de la ligne de métro automatique du Grand Paris Express est nécessaire », avec une nouvelle ville de 90 000 habitants là haut ! Évidemment le besoin sera créé. Encore une fois, la ville haute semble acquise avec au moins 8000 logements sur la frange Sud, voire comme l'a affirmé Jean-Marc Ayrault. Les 40,000 logements sur l'ensemble dont la majeure partie sur le Plateau. Or comme je viens de le dire les écologistes ont voté avec nos partenaires de gauche en mai 2011une motion qui matérialise un accord à la CAPS sur l’aménagement du plateau de Saclay et nous demandons qu’il soit respecté.
Cet accord stipulait également « Le strict respect de l’objectif de protection d’au moins 2300 hectares de terres en activités agricoles » ainsi qu’un transport collectif qui ne dépasse pas la capacité de 5000 voyageurs par heure. C'est-à-dire un transport de type léger.
Or à la question de notre élue sur  
le nombre de voyageurs par heure prévu dans le nouveau transport automatique léger, Pierre Veltz répond qu'il croit que c'est un peu près ça : 5000 voyageurs mais qu'en matière d'aménagement , on ne peut pas s'arrêter à des chiffres décidés bien en amont des travaux. Car une manne va s'ouvrir entre Saint Quentin et Saclay, qui jusqu'ici étaient desservies par le train Versailles- Paris ainsi que par le RER B. Cette nouvelle possibilité au sud du Grand Paris révélant de nouveaux besoins très importants:


Donc en conclusion ON ne PEUT PAS ENCORE DIRE LA TAILLE DE CE MÉTRO.
LA DESSUS L'EPPS NE TIENT PAS LE MËME DISCOURS QUE LA CAPS nous sommes dans une sorte d'incohérence. Facteur aggravant les 2300 hectares de la Zone de Protection Naturelle Agricole et Forestière ne sont toujours pas protégés ! Le décret qui doit valider la carte de la Zone de Protection n’a toujours pas été signé.
Question légitime : qu’attend le gouvernement dont nous sommes partie prenante dans la majorité pour signer ce décret maintenant que le SDRIF 2013 a été voté au conseil régional?
Le moins que l’on puisse dire c’est qu’en matière de protection des terres agricoles et de respect de la loi sur l’eau, en matière d’hydrologie et de protection des zones humides, M.Ayrault n’est pas pro-actif ! La situation à Notre-Dame Des Landes, ne peut que nous mettre dans une situation d’alarme bien justifiée quant à l’avenir du plateau de Saclay. Nous craignons effectivement une catastrophe naturelle face au discours du 30 octobre. Et nous souhaitons que nos partenaires socialistes de la majorité s’engagent à faire respecter l’accord que nous avons votés à l’ensemble de la majorité de la CAPS afin d’éviter cette catastrophe écologique.

A toute fin utile je tiens à rappeler que l’équivalent d’un département français en surface agricole disparaît tout les sept ans, le phénomène s’accélère et cela n’a rien d’un fantasme.
Je vous remercie pour votre écoute attentive !

Michel Rouyer

vendredi 16 novembre 2012

Retour en Image sur l'inauguration de la première partie de l'Espace Naturel Sensible des berges de L'Yvette

 Moment de partage pour Michel Rouyer, l'élu porteur du projet d'ENS.


 Jean Guittet, l'auteur de l'atlas de la flore sauvage du département de l'Essonne, commente, impressionné, les travaux d'adoucissement des berges et la flore qui y a déjà repris ces droits.


Nathalie Cadiou,  de l'atelier Cépage, cabinet assistant maître d'oeuvre, explique la plantation d'arbres fruitiers à noyaux sur la prairie.


Des palaisiens très intéressés par leur nouvel environnement.


 L'un des quatre panneaux d'interprétations, près de la zone humide.


 La traversée, les pieds au sec, d'un bois qui lui, a les racines immergées dans l'eau.


A gauche Guy Bonneau, Vice-président EELV représente le Conseil Général de l'Essonne.

 Des enfants à la découverte du nouvel aménagement durable du bois de Fourcherolles

Philippe Rossier, de l'atelier cépage raconte comment ils ont du prendre en compte des aspects insoupçonnés des berges pendant la creusée, comme l'apparition de ce gros rocher sur lequel il est perché !

mercredi 26 septembre 2012

Les élus écologistes sont très heureux de voir la première partie de l'Espace Naturel Sensible inaugurée! Venez nombreux partager ce moment bien mérité


Après plusieurs années de montages de dossiers, de travail conjoint avec l'agence de l'eau Seine Normandie et le Conseil Général, la ville de Palaiseau inaugure la première partie de l'Espace Naturel Sensible.Il a fallu à nos élus-ues écologistes tout au long du mandat, et à Michel Rouyer adjoint à l'aménagement durable et à l'hygiène publique en particulier, peser de toutes leurs forces et agir avec persévérance et persuasion pour faire aboutir ce projet qui élève la préservation des éco-systèmes et la renaturation des berges comme une priorité d'aménagement .

Nous vous invitons donc à venir nombreux célébrer la réalisation de ce nouvel espace palaisien, une ode à la nature! Rejoignez nous dès 10h sur le parking, avenue du général Leclerc, à côté de la rue des chandeliers, pour une visite guidée par l'atelier Cépage qui a accompagné l'aménagement écologique que nous inaugurons et qui saura répondre à toutes vos questions!
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La nuit de la chauve-souris le samedi 29 septembre à Palaiseau

Sur l'initiative de l'élu à l'environnement, la ville de Palaiseau et l'association Azimut propose de plonger dans l'obscurité avec ces étranges animaux pour se saisir de leurs mystères! pour les inscription cliquez sur le lien : http://www.ville-palaiseau.fr/agenda/fiche/la-nuit-de-la-chauve-souris/?cHash=3e9ae3ef515d0484d91149b384fe5a3f

lundi 9 juillet 2012

Positionnement du groupe : quatrième révision du Plan Local d'Urbanisme

Conseil Municipal du 5 juillet
Intervention du président de groupe , Michel Rouyer

Nous continuons d’approuver le projet de désenclavement du  site de polytechnique pour en faire un quartier ouvert à tous, avec des logements dans les enceintes actuels des sites de polytechnique, de Thalès, de Danone et de IOGS.

Ce projet de développement urbain, accompagné d’infrastructures scolaires et sociales nous convient, dans la mesure où il est maîtrisé et délimité.

Or, aujourd’hui nous ne savons pas l’ampleur du projet immobilier sur la zac polytechnique, nous apprenons que les chiffres de 1500 logements familiaux et de 2000 logements étudiants contenus dans le dossier de création de la ZAC du quartier polytechnique sont  fait pour évoluer comme l’est le destin d’une ZAC , en perpétuelle évolution comme la ville de Palaiseau …

Cet état d’esprit correspond à un choix d’aménagement, mais s’éloigne pour nous d’un choix d’aménagement durable et nous nous en inquiétons. On retrouve dans la modification du PADD cette levée des limites, puisque plus aucun nombre d’habitants n’y est annoncé.

Autre point de divergence, nous ne souhaitons pas que  la municipalité encourage la venue du métro sur le plateau. Rappelons que le métro sur la ligne verte Orly-Versailles compterait 5000 voyageurs par heure de pointe selon une étude de la RATP commandée par la Société du Grand Paris.

Un chiffre qui n’a donc aucune raison d’être sous-évalué et qui correspond au plus bas débit de voyageurs en heure de pointe d’Ile de France. Et cela, pour un coût de 2,3 milliards d’euros, alors même que d’autres priorités en termes de transports existent dans la région.

Lancer une révision du PLU  pour s’adapter à l’arrivée du métro, c’est approuver sa réalisation, ce qui n’est pas dans notre intention puisque nous souhaitons, au contraire, que le nouveau gouvernement et l’administration du Grand Paris puisse prendre le temps de réévaluer les priorités en termes de transport en Ile de France.

Sur les tronçons Nord-Est du métro grand paris express, l’enjeu tient du désenclavement de territoires ou les populations sont déjà présentes et pénalisées sur leurs trajets domicile-travail. Là-bas, les habitants souffrent du manque de transports. Il nous faut penser aux priorités budgétaires en fonction des priorités des habitants.

Ici, sur notre territoire, les voyageurs actuels endurent de pénibles conditions de transport dues  à la vétusté des lignes de RER B et de RER C qu’il faut moderniser au plus vite ! Nous souhaitons également que les lignes de TCSP en projet ou en construction aboutissent, bien évidemment celle de Saint Quentin-Plateau de Saclay-Massy-Orly, ainsi que le TCSP sur la RN 118 qui passe aux Ullis et la ligne Chateaufort-Palaiseau.

La ligne verte du métro Grand Paris Express n’améliorerait pas les liaisons entre Palaiseau et le plateau et ce n’est d’ailleurs pas son but. Relier les pôles d’excellences entre eux, voici le but très largement explicité dans la presse. On peut même s’interroger pour savoir si ce métro ne participera  pas plutôt au clivage entre le plateau et la vallée ?

 Nous ne comprenons donc pas l’empressement soudain à approuver la venue de ce métro si couteux et si peu approprié, qui ne correspond pas à notre vision de l’aménagement du territoire francilien et hexagonal.

Dans la logique de notre position, nous avions proposé au reste de la majorité que :

-  toutes les références au métro soient remplacées par une référence à l’arrivée d’un nouveau transport léger, type tramway.  Donc de faire disparaître de la révision du PLU le zonage en UX1 devenu obsolète puisqu’il permet des hauteurs à 45 mètres et une densification à 100% autour d’une gare de métro que nous n’envisagerions plus.

-   Mais aussi que les chiffres, de la motion votée par le conseil communautaire  de  la CAPS en mai 2011, de 1000 à 1500 logements familiaux et de 1000 à 1500 logements étudiants prévus sur la ZAC Polytechnique, apparaissent noir sur blanc dans la délibération et le PADD afin de pouvoir s’engager sur une urbanisation réellement maîtrisé et non pas sans garde fous, ouverte à toutes les pressions d'où qu'elles viennent. 

-                      Pour finir,  nous proposions une méthodologie identique à celle suivie pour le  quartier durable autour de Camille Claudel : ateliers publics d'urbanisme, intensification de la ville sans partir sur un délire en hauteur : sur l'éco quartier avec du R+4 et un peu de pavillonnaire dense sur deux étages séparés on arrive quand même à 2000 logements sur 10 ha.

Ses propositions n’ont pas été retenues par la majorité municipale, nous voterons donc contre l’ouverture de la révision simplifiée n°4 du PLU de Palaiseau dont l’objet et l’argumentaire sont construits autour de l’arrivée du métro Grand Paris Express et qui pourrait servir de justificatif à sa réalisation. Ce que nous ne souhaitons en aucun cas.

Positionnement du groupe au sujet des modalités de concertation de l'EPPS pour la ZAC Polytechnique

Conseil Municipal du 5 juillet 2012
 intervention du président de groupe EELV , Michel Rouyer

Les deux délibérations sont intimement liées puisqu'il s'agit d'une révision du PLU parallèle à la concertation initiée par l’Établissement Public Paris Saclay en prévision de la gare du métro automatique de la ligne verte dans le secteur de Polytechnique.

Nous nous félicitons que l’EPPS tienne à mener à bien une concertation préalable à la création de la ZAC et  veuille prendre en compte les échanges opérés avec les collectivités. Cependant nous ne comprenons pas pourquoi aller aussi vite alors que le nouveau gouvernement prend en charge le dossier du Grand Paris.

 Il semble que l’avenir de la ligne verte Orly-Versailles n’ait pas encore été défini par ce nouveau gouvernement, il n’y a donc aucun empressement à avoir. Il nous paraît crucial de permettre aux habitants de s’exprimer sur un projet de création dont les lignes majeures ne risquent pas de bouger dans les mois à venir.

Commencer la concertation, de la part de l’EPPS à l’automne 2012 afin de pouvoir définir le projet de création de la ZAC avec les habitants laisse du temps au gouvernement et  à l’administration de la société du Grand Paris pour statuer sur le devenir de la ligne verte.

Par contre, demander aux collectivités  de lancer des procédures de révision du PLU, à partir d’un principe plus que tangible comme l’arrivée du métro grand paris express et avant même que la concertation de création de la ZAC n’ait eu lieu, ça nous ne pouvons pas l’approuver.

C’est comme si Palaiseau demandait instamment par cette délibération, l’arrivée du métro à la société du Grand Paris sur commande de l’EPPS.

Bien sûr la question du temps est ici primordiale, le temps c’est de l’argent, certes, mais c’est également la possibilité de la réflexion et de la concertation sans précipitation. Pour nous les étapes de création et de réalisation doivent être distinctes.

Une fois  la concertation de l’EPPS effectuée, alors il sera temps pour les collectivités de lancer la procédure de révision du PLU avec comme document, un projet sérieux et presque définitif. Si la procédure de révision était approuvée alors ça permettrait la réalisation de la ZAC. Ainsi nous éviterions peut-être à l’état de dépenser plus de 2 milliards d’euros par la faute d’une précipitation  orchestré par l’EPPS pour s’assurer de la venue du métro dont en tant qu’élu-es écologistes nous ne voulons pas. Nous voulons privilégier d’autres mobilités, j’aurais l’occasion d’évoquer ce sujet en m’exprimant sur  la révision du PLU..

 
Nous voterons contre sur les modalités de cette concertation car nous approuvons l’enquête publique  de l’EPPS mais pas la pression exercée sur les communes  pour réviser leur PLU avant d’avoir l’ensemble des données sur la table.

lundi 4 juin 2012

Lettre ouverte à madame la ministre Cécile duflot

Je m'adresse à vous chère Cécile et Madame la Ministre car comme beaucoup d'élus-ues locaux et militants-tes EELV j'espérais un grand ministère pour mettre en oeuvre l'Ecologie Politique dans le but de garantir un monde vivable pour toutes les générations présentes et à venir au Nord comme au Sud. Je me suis réjoui en lisant le Décret du 24 mai 2012 relatif aux attributions du ministre de l’égalité des territoires et du logement de constater que ce sera bien le cas. Bien sûr j'aurais préféré que l'environnement, l'énergie, les transports soient également dans vos attributions mais les chantiers du logement et de l'égalité des territoires représentent un beau défi !
Pour ma part, je suis tombé dans le chaudron de l'Ecologie politique depuis mes 15 ans en lisant Pierre Fournier dans Charlie Hebdo puis dans la Gueule Ouverte. J'ai participé au 1er rassemblement anti nucléaire à Creys-Malville en 1976 contre le projet de Superphénix. Aujourd'hui je suis élu local en charge de l'aménagement durable, de l'environnement et de l'hygiène publique, en particulier des logements insalubres. C'est une délégation qui a beaucoup d'analogie avec les attributions de votre ministère.
J'ai noté avec grand plaisir que la Loi du Grand Paris est de votre ressort. Or notre territoire dépend de l’Établissement Public Paris Saclay dont le périmètre s'étend aux 49 communes de l'Opération d'Intérêt National. La décision de Nicolas Sarkozy de regrouper la recherche pour obtenir un meilleur rang au classement de Shanghaï nous a laissé un goût amer de « bling bling high tech ». Elle engendrera une profonde inégalité des territoires allant de pair avec une prévisible et considérable spéculation foncière.
L'exemple qui illustre le mieux l'absurdité d'un regroupement géographique de tous les centres de recherche sur le Plateau est le déménagement de la faculté de Paris XI Orsay. L'université est desservie actuellement par trois gares RER et ce déménagement « qui n'est pas un canular » posera d'insolubles problèmes de transports aux étudiants et enseignants chercheurs. L'ENS Cachan, Agro Paritech, l'Ecole Centrale sont aussi impactés, sans parler du centre de recherche EDF transféré à Palaiseau depuis Clamart, cette dernière préférée par 71% du personnel lors d'une consultation organisée par les syndicats vient d'obtenir le tramway si longtemps attendu...
Nous sommes POUR un véritable Schéma Directeur de l'Enseignement Supérieur / Recherche. Nous voulons des conventions, pour adapter les programmes de recherche appliquée des établissements à leur territoire d'implantation, sans négliger la recherche fondamentale. N'oublions pas le contre pouvoir des collectifs citoyens qui est indispensable par exemple dans le cas des nanotechnologies, afin d'arrêter la fuite en avant des impératifs industriels sans garde fous.

Vouloir de façon simpliste regrouper des établissements parce qu'on a de « la place », parce qu'on considère les territoires ruraux comme « vides » est le degré zéro de l'aménagement du territoire. De même, réfléchir sur les les transports avant de réfléchir sur les contenus est navrant.

Ce n'est pas l'imagination au pouvoir, mais le pouvoir sans imagination, sans créativité.

A l'inverse du mirage d'une Silicon Valley à la française il faut une véritable réflexion reliant les filières de l'enseignement aux métiers futurs. Les établissements d'enseignement supérieur initiant des commandes publiques pour mettre en oeuvre les énergies durables, les moyens de déplacements durables, les besoins de la vie quotidienne du futur.

Madame la Ministre nous attendons beaucoup de votre action sur le territoire, une action qui redonne espoir à toute une partie de la population qui se sent délaissée et qui se laisse tenter par les promesses nationalistes et des lendemains qui déchantent.


Michel ROUYER candidat EELV de la 6ème circonscription de L’Essonne

mardi 24 avril 2012

Changeons de majorité en France et en Europe, pour une véritable alternative !

Nous, les élus-ues et militants écologistes, travaillons dans les majorités de gauche des collectivités territoriales (Région, conseils départementaux, intercommunalités, dans nos villes, à l'Assemblée et au Sénat), pour faire avancer un autre modèle de société qui ne verra jamais le jour sans les Écologistes !!

Nous sommes indispensables pour qu'émerge enfin une société qui protège tous les citoyens quelques soient leur âges ou leur origine... Une société de progrès soutenable pour le présent et l'avenir de l'humanité, qui mette en œuvre  un nouveau modèle économique de proximité, qui soit social et solidaire et dont la priorité soit l'humain et ses besoins vitaux (air, eau, alimentation, santé, éducation, fraternité, respect de l'humain et de tous les êtres vivants, etc.).

Notre priorité est donc de protéger les plus faibles, les exclus en luttant contre toutes les nouvelles formes de précarité, en développant des éco-villes construites pour le vivre ensemble de toutes et tous, en instaurant des espaces de convivialité et de travail, en proposant des transports collectifs cohérents.

Nous sommes pour la préservation des terres agricoles et l’autonomie alimentaire, nous sommes convaincus que la préservation de l'environnement est le respect de la Vie. Pour cela nous souhaitons créer dans les espaces urbains des trames vertes et bleues, des espaces de respiration pour les espèces vivantes, des Espaces Naturels Sensibles. 

Ce travail nécessite au jour le jour beaucoup de dialogue avec nos alliés de gauche mais une chose est claire : jamais nous ne pourrons le mener avec les priorités et les  pratiques de Nicolas Sarkozy  de nouveau à la tête de l’État UMP ...

La dynamique électorale du premier tour de l’élection présidentielle a démontré une très forte volonté de changement, les écologistes avec les autres forces de gauches, nous avons une responsabilité historique : remporter l’élection présidentielle pour entamer la transition énergétique, pour permettre à chacun de se loger de se soigner, de gagner sa vie dignement, et pour construire une démocratie exemplaire, vivante, pluraliste et décentralisée.

L’espoir de la France, c’est une majorité de gauche écologiste. Cet espoir repose entre vos mains. C’est pourquoi avec Eva JOLY, j'appelle à voter pour une nouvelle majorité qui relèvent les défis sociaux économiques et écologistes du XXI ème siècle :

« Le dimanche 6 mai,
J’appelle à voter François HOLLANDE »

Michel ROUYER
Président du groupe des élu-es EELV de la ville de Palaiseau

La sécurité du Nucléaire sous dépendance

 
Les conditions du démantèlement de l’INB 18 de CEA Saclay,
doivent être revues.


Les élues EELV de L’Essonne ont pris connaissance, après la clôture de l’enquête publique sur le démantèlement de l’INB 18, de l’Avis du Comité d’Hygiène, de Sécurité et des Conditions de Travail du CEA de Saclay ainsi que de l’avis de l’Inspecteur du Travail, Nathalie Meyer sur les conditions prévues pour ce démantèlement. Malgré la fermeture de l’enquête publique, nous tenons à lancer une alerte sur le danger relatif aux conditions de démantèlement et apporter notre soutien aux représentants du personnel du CHSCT du   CEA de Saclay.

 

De prime abord, la liste des postes de sécurité de l’INB 18 n’a été ni définie, ni présentée ce qui est inadmissible, nous rappelons que l’on parle d’activité nucléaire, et pas d’une activité industrielle classique.

Ensuite, le choix de la sous-traitance laisse des zones de flou incompatibles avec une organisation du travail sur un site nucléaire. La loi stipule en effet que l’exploitant nucléaire est responsable de la fabrication, de l’organisation, du tri, du transport et du stockage des déchets. Or, la direction du CEA projette de faire reposer le respect de cette législation entre les mains d’un seul homme : le Responsable de Contrat d’Installation (RCI) aux prises avec des conflits d’intérêts.

En effet le RCI est en relation à la fois avec l’opérateur technique et les sous-traitants, il est responsable à la fois de la sécurité et du bon déroulement des aspects commerciaux du contrat de sous-traitance.

Les écologistes de l’Essonne demandent à ce que ce choix de sous-traitance pour le démantèlement de l’INB 18 soit immédiatement réexaminé par la direction du CEA.

Michel Rouyer,
Président du groupe EELV à la mairie de Palaiseau,
Membre de la CLI du CEA de Palaiseau

vendredi 13 avril 2012

Plateau de Saclay : Avis de vos élu-es déposé au registre de l'enquête publique



Avis des élu-es Europe Ecologie Les Verts de Palaiseau sur la délimitation de la Zone de Protection Naturelle, Agricole et Forestière proposée par l’EPPS


Sur Palaiseau

·       Dans la notice explicative, de l’enquête publique de l’EPPS, sur la délimitation de la zone de protection naturelle, agricole et forestière, il est écrit en page 7 :

« Les terrains situés à la limite extérieure du périmètre de l’Opération d’Intérêt National sur la commune de Palaiseau ont été retirés de la zone de protection, de manière  à permettre la réalisation d’un « projet expérimental de niveau régional(…) pouvant répondre à des principes d’exploitations innovants, tels que l’agroforesterie », par la communauté d’agglomération du plateau de Saclay et l’Agence des Espaces Verts de la région Ile de France. »

 L'agroforesterie est un mode d'exploitation des terres agricoles associant des plantations d'arbres dans des cultures ou des pâturages. Un projet d’agroforesterie permettrait  en effet d’allier deux atouts non négligeables pour le territoire.

Palaiseau conserverait  le caractère agricole sur une partie de ces 24 hectares, dans un contexte où l’Ile de France fait face à une diminution croissante de son patrimoine agricole qui remet en question l’indépendance alimentaire de la région la plus peuplée de France. En dix ans 71% des exploitations maraîchères a disparu en Ile de France tandis que ce sont 6% de l’ensemble des terres agricoles qui ont été artificialisées.  

Les modèles d’exploitations agricoles, sur le plateau de Saclay comme ailleurs, sont loin d’être tous écologiquement soutenables. Il faut aujourd’hui expérimenter des types d’agriculture qui permettent de produire plus et mieux, tout en protégeant les ressources naturelles et en proposant des paysages de qualité.  Un projet d’agroforesterie permettrait justement de dépasser la confrontation entre production et protection, en s’appuyant sur l’agrologie et la microbiologie des sols, sciences développées entre autre par  l’ingénieur agronome Claude Bourguignon bien que souvent oubliées au profit de logique comme le développement des OGM.

L’implantation d’éléments arborés permet d’ajouter une dimension d’aménagement du territoire et de gestion de l’espace indispensable à Palaiseau, afin de penser la continuité entre le bois de la Normandie et le bois domaniale

Les élu-es EELV ont été favorables à la demande du retrait  de ces 24 hectares du périmètre de protection de la carte des « 2300 hectares au moins », uniquement dans le but de pouvoir développer ce projet alternatif d’agroforesterie ( après avoir vérifié que la surface totale de la carte de protection des terres agricoles  n’avait pas diminuée pour autant). Or dans les déclarations faites en Conseil Municipal de Palaiseau du 28 mars, le projet d’agroforesterie ne faisait pas parti du projet actuel, lequel ne comprendrait aucun aspect agricole. 

Les élu-es EELV demandent des certitudes sur le projet alloué à la destination de ces hectares. L’EPPS, pour justifier auprès des riverains le retrait des 24 hectares de la carte de protection agricole projette la mise en place d’une expérimentation de type agroforestier. Les conclusions de l’enquête  devraient donc apporter aux palaisiens des éléments de réponses plus importants à ce sujet.  

·       Les élu-es EELV de Palaiseau confirment le  caractère juridique contraignant du classement en Espaces Boisés Classés  des coteaux boisés de l’Yvette dans le Plan Local d’Urbanisme de Palaiseau, ainsi que  la volonté de la municipalité de les conserver en EBC. De plus, les élu-es EELV considèrent que des liaisons entre le plateau et la vallée sont nécessaires afin d’éviter la création d’une nouvelle ville sur le plateau, coupés d’Orsay et de Palaiseau.

Néanmoins, la protection ZPNAF serait plus solide et assurerait la continuité de la « ceinture verte foncé » du plateau mise en avant à bien des égards par l’EPPS.

 Rien n’empêche l’EPPS, de prévoir au texte d’inclusion des coteaux boisés de l’Yvette dans la « ceinture verte foncé », un espace pour l’instant en projet, qui correspondrait à des réserves afin d’effectuer des aménagements et assurer la liaison Plateau-Vallée par des modes de circulations douces dans le respect des caractéristiques du site.
Les élu-es EELV de Palaiseau demandent, donc dans les conditions préalablement décrites, l’inclusion des coteaux boisés du versant sud du plateau de Saclay dans la carte de protection forestière, entre Gif-sur-Yvette  et Palaiseau.

Sur la CAPS

·              Il est impératif d’encourager le projet d’installation de le maraîchère Elodie Vilain  sur le bassin de vie de la CAPS, qui à terme offrirait une vente directe de produits maraîchers biologiques sur le territoire. Il est très difficile d’obtenir des projets d’installations de jeunes agriculteurs Bio en île de France. La volonté sans faille d’Elodie Vilain à vouloir s’installer sur le territoire est un véritable atout pour la communauté d’agglomération du Plateau de Saclay. Pour que son projet soit viable, il faut au minima inclure dans le périmètre de protection agricole les parcelles au Nord-Ouest du rond-point de Corbeville.

Elodie Vilain était jusqu’ici propriétaire d’un hangar qui se trouve actuellement sur la zone urbanisable de l’EPPS. L’EPPS et ses partenaires locaux doivent pouvoir lui garantir un autre hangar en propriété, dans le cas contraire cela hypothèque l’ensemble de son projet.



  •           Dans l’état actuel de la zone de protection agricole, l’exploitation d’Emmanuel Laureau va perdre des dizaines d’hectares, pour lui permettre de sauvegarder ses terres, les élu-es EELV de Palaiseau demande l’inclusion des terres au Nord de la rigole de Corbeville sur la commune de Saclay.
 A ce sujet, nous souhaiterions connaître le projet prévu sur cette emprise et renouveler notre opposition ferme à la construction d’un barreau routier qui rejoindrait la RD36 au nord de polytechnique à la RD 128 et au giratoire de Corbeville, en traversant justement les dites terres actuellement propriétés d’Emmanuel Laureau.

Sur L’ensemble de la ZPNAF
  • Guyancourt
Guyancourt a été l’une des communes d’Ile de France la plus touchée par le grignotage agricole des trente dernières années, elle a perdu 68% de ses terres agricoles. Il reste aujourd’hui à Guyancourt 225 hectares des plus fertiles qu’il est indispensable de préserver. Comme dans le cas d’Elodie Vilain sur la communauté d’agglomération du plateau de Saclay, deux jeunes sont prêt à reprendre l’exploitation de la famille Bailly afin  de mener un projet d’agriculture de proximité. L’état et les collectivités locales doivent les y encourager et par la même, soutenir le renouveau de la profession agricole sur le territoire du plateau de Saclay. 

 A Guyancourt, Le maillage routier entre la RD 938 et la RD 91, devrait être déplacé plus au nord afin de na pas créer de délaissés de terres  agricoles. Nonobstant,   l’EPPS via l’enquête publique  se laisse des marges de manœuvre sur le tracé de ce maillage routier qui pourrait s’avérer inquiétant :

«  L’emprise exacte pourra être modifiée en fonction des contraintes qui apparaîtront lors de l’étude de conception à condition qu’elle n’excède pas la superficie prévue. »

 Nous n’avons finalement pas de vision sur la localisation précise de ce projet routier dans les documents de l’enquête publique. Une carte claire, ciblée sur ce territoire, avec le projet routier superposé aux terres agricoles menacées, seraient un outil de compréhension essentiel, afin de bien mesurer l’enjeu foncier dans cette partie du plateau de Saclay et laisser le pouvoir aux lecteurs de l’enquête publique, de s’assurer qu’il n’y a pas de délaissés agricoles.  
  • Saint Aubin
Les élu-es EELV de Palaiseau, sont pour la réintégration des terres dites de la « parcelle des biches » à Saint Aubin qui ont été retirées pour permettre l’extension d’un golf !
  • Impact du projet de métro aérien sur la ZPNAF
Nous sommes extrêmement inquiets sur le peu de prise en compte du projet de métro aérien sur la définition de la carte agricole actuelle.
La notice explicative de l’enquête publique nous explique que :

« Les emprises nécessaires à la réalisation du métro du Grand Paris ont été représentées quand elles empiétaient sur les terres agricoles. Plusieurs variantes sont encore possibles : toutes ont été figurées et la variable la plus impactante a été considérée dans les calculs de surface agricole protégée sur la base d’une emprise de 10 Mètres »

Il n’est pas raisonnable de définir la zone d’impact du métro à dix mètres. C’est sans compter l’impact des travaux, des terrassements, le passage des véhicules de chantiers, l’emprise des piliers, l’ombre qu’ils projettent. C’est une partie importante des terres agricoles le long du métro type VAL qui va être neutralisée. Il faut sérieusement envisager l’enfouissement sur une partie du tracé menaçant la viabilité des terres agricoles sauvegardées, sans remettre en question le gabarit dit « léger » du métro.

Michel Rouyer,
Président du groupe des élu-es Europe Ecologie Les Verts de la ville de Palaiseau.