mardi 24 avril 2012

Changeons de majorité en France et en Europe, pour une véritable alternative !

Nous, les élus-ues et militants écologistes, travaillons dans les majorités de gauche des collectivités territoriales (Région, conseils départementaux, intercommunalités, dans nos villes, à l'Assemblée et au Sénat), pour faire avancer un autre modèle de société qui ne verra jamais le jour sans les Écologistes !!

Nous sommes indispensables pour qu'émerge enfin une société qui protège tous les citoyens quelques soient leur âges ou leur origine... Une société de progrès soutenable pour le présent et l'avenir de l'humanité, qui mette en œuvre  un nouveau modèle économique de proximité, qui soit social et solidaire et dont la priorité soit l'humain et ses besoins vitaux (air, eau, alimentation, santé, éducation, fraternité, respect de l'humain et de tous les êtres vivants, etc.).

Notre priorité est donc de protéger les plus faibles, les exclus en luttant contre toutes les nouvelles formes de précarité, en développant des éco-villes construites pour le vivre ensemble de toutes et tous, en instaurant des espaces de convivialité et de travail, en proposant des transports collectifs cohérents.

Nous sommes pour la préservation des terres agricoles et l’autonomie alimentaire, nous sommes convaincus que la préservation de l'environnement est le respect de la Vie. Pour cela nous souhaitons créer dans les espaces urbains des trames vertes et bleues, des espaces de respiration pour les espèces vivantes, des Espaces Naturels Sensibles. 

Ce travail nécessite au jour le jour beaucoup de dialogue avec nos alliés de gauche mais une chose est claire : jamais nous ne pourrons le mener avec les priorités et les  pratiques de Nicolas Sarkozy  de nouveau à la tête de l’État UMP ...

La dynamique électorale du premier tour de l’élection présidentielle a démontré une très forte volonté de changement, les écologistes avec les autres forces de gauches, nous avons une responsabilité historique : remporter l’élection présidentielle pour entamer la transition énergétique, pour permettre à chacun de se loger de se soigner, de gagner sa vie dignement, et pour construire une démocratie exemplaire, vivante, pluraliste et décentralisée.

L’espoir de la France, c’est une majorité de gauche écologiste. Cet espoir repose entre vos mains. C’est pourquoi avec Eva JOLY, j'appelle à voter pour une nouvelle majorité qui relèvent les défis sociaux économiques et écologistes du XXI ème siècle :

« Le dimanche 6 mai,
J’appelle à voter François HOLLANDE »

Michel ROUYER
Président du groupe des élu-es EELV de la ville de Palaiseau

La sécurité du Nucléaire sous dépendance

 
Les conditions du démantèlement de l’INB 18 de CEA Saclay,
doivent être revues.


Les élues EELV de L’Essonne ont pris connaissance, après la clôture de l’enquête publique sur le démantèlement de l’INB 18, de l’Avis du Comité d’Hygiène, de Sécurité et des Conditions de Travail du CEA de Saclay ainsi que de l’avis de l’Inspecteur du Travail, Nathalie Meyer sur les conditions prévues pour ce démantèlement. Malgré la fermeture de l’enquête publique, nous tenons à lancer une alerte sur le danger relatif aux conditions de démantèlement et apporter notre soutien aux représentants du personnel du CHSCT du   CEA de Saclay.

 

De prime abord, la liste des postes de sécurité de l’INB 18 n’a été ni définie, ni présentée ce qui est inadmissible, nous rappelons que l’on parle d’activité nucléaire, et pas d’une activité industrielle classique.

Ensuite, le choix de la sous-traitance laisse des zones de flou incompatibles avec une organisation du travail sur un site nucléaire. La loi stipule en effet que l’exploitant nucléaire est responsable de la fabrication, de l’organisation, du tri, du transport et du stockage des déchets. Or, la direction du CEA projette de faire reposer le respect de cette législation entre les mains d’un seul homme : le Responsable de Contrat d’Installation (RCI) aux prises avec des conflits d’intérêts.

En effet le RCI est en relation à la fois avec l’opérateur technique et les sous-traitants, il est responsable à la fois de la sécurité et du bon déroulement des aspects commerciaux du contrat de sous-traitance.

Les écologistes de l’Essonne demandent à ce que ce choix de sous-traitance pour le démantèlement de l’INB 18 soit immédiatement réexaminé par la direction du CEA.

Michel Rouyer,
Président du groupe EELV à la mairie de Palaiseau,
Membre de la CLI du CEA de Palaiseau

vendredi 13 avril 2012

Plateau de Saclay : Avis de vos élu-es déposé au registre de l'enquête publique



Avis des élu-es Europe Ecologie Les Verts de Palaiseau sur la délimitation de la Zone de Protection Naturelle, Agricole et Forestière proposée par l’EPPS


Sur Palaiseau

·       Dans la notice explicative, de l’enquête publique de l’EPPS, sur la délimitation de la zone de protection naturelle, agricole et forestière, il est écrit en page 7 :

« Les terrains situés à la limite extérieure du périmètre de l’Opération d’Intérêt National sur la commune de Palaiseau ont été retirés de la zone de protection, de manière  à permettre la réalisation d’un « projet expérimental de niveau régional(…) pouvant répondre à des principes d’exploitations innovants, tels que l’agroforesterie », par la communauté d’agglomération du plateau de Saclay et l’Agence des Espaces Verts de la région Ile de France. »

 L'agroforesterie est un mode d'exploitation des terres agricoles associant des plantations d'arbres dans des cultures ou des pâturages. Un projet d’agroforesterie permettrait  en effet d’allier deux atouts non négligeables pour le territoire.

Palaiseau conserverait  le caractère agricole sur une partie de ces 24 hectares, dans un contexte où l’Ile de France fait face à une diminution croissante de son patrimoine agricole qui remet en question l’indépendance alimentaire de la région la plus peuplée de France. En dix ans 71% des exploitations maraîchères a disparu en Ile de France tandis que ce sont 6% de l’ensemble des terres agricoles qui ont été artificialisées.  

Les modèles d’exploitations agricoles, sur le plateau de Saclay comme ailleurs, sont loin d’être tous écologiquement soutenables. Il faut aujourd’hui expérimenter des types d’agriculture qui permettent de produire plus et mieux, tout en protégeant les ressources naturelles et en proposant des paysages de qualité.  Un projet d’agroforesterie permettrait justement de dépasser la confrontation entre production et protection, en s’appuyant sur l’agrologie et la microbiologie des sols, sciences développées entre autre par  l’ingénieur agronome Claude Bourguignon bien que souvent oubliées au profit de logique comme le développement des OGM.

L’implantation d’éléments arborés permet d’ajouter une dimension d’aménagement du territoire et de gestion de l’espace indispensable à Palaiseau, afin de penser la continuité entre le bois de la Normandie et le bois domaniale

Les élu-es EELV ont été favorables à la demande du retrait  de ces 24 hectares du périmètre de protection de la carte des « 2300 hectares au moins », uniquement dans le but de pouvoir développer ce projet alternatif d’agroforesterie ( après avoir vérifié que la surface totale de la carte de protection des terres agricoles  n’avait pas diminuée pour autant). Or dans les déclarations faites en Conseil Municipal de Palaiseau du 28 mars, le projet d’agroforesterie ne faisait pas parti du projet actuel, lequel ne comprendrait aucun aspect agricole. 

Les élu-es EELV demandent des certitudes sur le projet alloué à la destination de ces hectares. L’EPPS, pour justifier auprès des riverains le retrait des 24 hectares de la carte de protection agricole projette la mise en place d’une expérimentation de type agroforestier. Les conclusions de l’enquête  devraient donc apporter aux palaisiens des éléments de réponses plus importants à ce sujet.  

·       Les élu-es EELV de Palaiseau confirment le  caractère juridique contraignant du classement en Espaces Boisés Classés  des coteaux boisés de l’Yvette dans le Plan Local d’Urbanisme de Palaiseau, ainsi que  la volonté de la municipalité de les conserver en EBC. De plus, les élu-es EELV considèrent que des liaisons entre le plateau et la vallée sont nécessaires afin d’éviter la création d’une nouvelle ville sur le plateau, coupés d’Orsay et de Palaiseau.

Néanmoins, la protection ZPNAF serait plus solide et assurerait la continuité de la « ceinture verte foncé » du plateau mise en avant à bien des égards par l’EPPS.

 Rien n’empêche l’EPPS, de prévoir au texte d’inclusion des coteaux boisés de l’Yvette dans la « ceinture verte foncé », un espace pour l’instant en projet, qui correspondrait à des réserves afin d’effectuer des aménagements et assurer la liaison Plateau-Vallée par des modes de circulations douces dans le respect des caractéristiques du site.
Les élu-es EELV de Palaiseau demandent, donc dans les conditions préalablement décrites, l’inclusion des coteaux boisés du versant sud du plateau de Saclay dans la carte de protection forestière, entre Gif-sur-Yvette  et Palaiseau.

Sur la CAPS

·              Il est impératif d’encourager le projet d’installation de le maraîchère Elodie Vilain  sur le bassin de vie de la CAPS, qui à terme offrirait une vente directe de produits maraîchers biologiques sur le territoire. Il est très difficile d’obtenir des projets d’installations de jeunes agriculteurs Bio en île de France. La volonté sans faille d’Elodie Vilain à vouloir s’installer sur le territoire est un véritable atout pour la communauté d’agglomération du Plateau de Saclay. Pour que son projet soit viable, il faut au minima inclure dans le périmètre de protection agricole les parcelles au Nord-Ouest du rond-point de Corbeville.

Elodie Vilain était jusqu’ici propriétaire d’un hangar qui se trouve actuellement sur la zone urbanisable de l’EPPS. L’EPPS et ses partenaires locaux doivent pouvoir lui garantir un autre hangar en propriété, dans le cas contraire cela hypothèque l’ensemble de son projet.



  •           Dans l’état actuel de la zone de protection agricole, l’exploitation d’Emmanuel Laureau va perdre des dizaines d’hectares, pour lui permettre de sauvegarder ses terres, les élu-es EELV de Palaiseau demande l’inclusion des terres au Nord de la rigole de Corbeville sur la commune de Saclay.
 A ce sujet, nous souhaiterions connaître le projet prévu sur cette emprise et renouveler notre opposition ferme à la construction d’un barreau routier qui rejoindrait la RD36 au nord de polytechnique à la RD 128 et au giratoire de Corbeville, en traversant justement les dites terres actuellement propriétés d’Emmanuel Laureau.

Sur L’ensemble de la ZPNAF
  • Guyancourt
Guyancourt a été l’une des communes d’Ile de France la plus touchée par le grignotage agricole des trente dernières années, elle a perdu 68% de ses terres agricoles. Il reste aujourd’hui à Guyancourt 225 hectares des plus fertiles qu’il est indispensable de préserver. Comme dans le cas d’Elodie Vilain sur la communauté d’agglomération du plateau de Saclay, deux jeunes sont prêt à reprendre l’exploitation de la famille Bailly afin  de mener un projet d’agriculture de proximité. L’état et les collectivités locales doivent les y encourager et par la même, soutenir le renouveau de la profession agricole sur le territoire du plateau de Saclay. 

 A Guyancourt, Le maillage routier entre la RD 938 et la RD 91, devrait être déplacé plus au nord afin de na pas créer de délaissés de terres  agricoles. Nonobstant,   l’EPPS via l’enquête publique  se laisse des marges de manœuvre sur le tracé de ce maillage routier qui pourrait s’avérer inquiétant :

«  L’emprise exacte pourra être modifiée en fonction des contraintes qui apparaîtront lors de l’étude de conception à condition qu’elle n’excède pas la superficie prévue. »

 Nous n’avons finalement pas de vision sur la localisation précise de ce projet routier dans les documents de l’enquête publique. Une carte claire, ciblée sur ce territoire, avec le projet routier superposé aux terres agricoles menacées, seraient un outil de compréhension essentiel, afin de bien mesurer l’enjeu foncier dans cette partie du plateau de Saclay et laisser le pouvoir aux lecteurs de l’enquête publique, de s’assurer qu’il n’y a pas de délaissés agricoles.  
  • Saint Aubin
Les élu-es EELV de Palaiseau, sont pour la réintégration des terres dites de la « parcelle des biches » à Saint Aubin qui ont été retirées pour permettre l’extension d’un golf !
  • Impact du projet de métro aérien sur la ZPNAF
Nous sommes extrêmement inquiets sur le peu de prise en compte du projet de métro aérien sur la définition de la carte agricole actuelle.
La notice explicative de l’enquête publique nous explique que :

« Les emprises nécessaires à la réalisation du métro du Grand Paris ont été représentées quand elles empiétaient sur les terres agricoles. Plusieurs variantes sont encore possibles : toutes ont été figurées et la variable la plus impactante a été considérée dans les calculs de surface agricole protégée sur la base d’une emprise de 10 Mètres »

Il n’est pas raisonnable de définir la zone d’impact du métro à dix mètres. C’est sans compter l’impact des travaux, des terrassements, le passage des véhicules de chantiers, l’emprise des piliers, l’ombre qu’ils projettent. C’est une partie importante des terres agricoles le long du métro type VAL qui va être neutralisée. Il faut sérieusement envisager l’enfouissement sur une partie du tracé menaçant la viabilité des terres agricoles sauvegardées, sans remettre en question le gabarit dit « léger » du métro.

Michel Rouyer,
Président du groupe des élu-es Europe Ecologie Les Verts de la ville de Palaiseau.