Présentation Par Michel Rouyer de la délibération du Conseil Municipal du 22 septembre contre la révision du Plan d'Exposition au Bruit de l'aéroport Paris-Orly :
Nous proposons un vote défavorable à la révision d’exposition au bruit pour les raisons qui suivent :
. L’objectif affiché par le plan consiste en une maîtrise de l’urbanisation et une restriction des zones de construction. Cet objectif aurait été très intéressant, s’il avait été pris en compte dès 1975, date du PEB pour lequel on nous propose une révision aujourd’hui. Ou tout du moins, aurait-il fallu réagir avant de voir se multiplier les logements impactés. Quand on constate le niveau d’urbanisation actuel sur les zones concernées, on ne peut que regretter de voir réviser ce plan avec trente ans de retard.De plus les modifications proposées vont vers une réduction des zones de protection.
les zones A et B considérées comme des zones de bruits forts, en faveur des indices Lden 70 pour la zone A et Lden 65 pour la zone B. Le Lden étant un indicateur d’évaluation du bruit en décibels et désigne le niveau sonore corrigé selon la période de la journée. Les niveaux d’isolation acoustique pour les constructions nouvelles sur A et B, s’échelonnent entre 40 et 47 décibels acoustiques.
Ces deux zones de restrictions assez importantes, sont réduites de 213 ha par la révision du plan.. Dans La zone C considérée comme une zone de bruit modéré, les niveaux d’isolation sont de 35 décibels acoustiques. La révision du plan supprime les 1949ha de la zone C dans le texte de révision. Malgré cette suppression du zonage, on tente de nous rassurer en nous expliquant que les restrictions y seront tout de même maintenues.
Si tel est le cas, on ne comprend pas la raison de la suppression de ce zonage qui touche Palaiseau sans que la ville soit directement concernée.
La commune de Palaiseau est exclue du périmètre et des zonages du PEB, elle est par contre concernée par le Plan de Gêne Sonore. Le plan de gêne sonore est en fait uniquement un outil d’aide à l’indemnisation mis en place en décembre 2004, qui permet à une partie des riverains de Palaiseau d’avoir droit aux subventions des travaux d’isolation phonique de l’habitat.
Nous sommes régulièrement sollicités par les palaisiens sur les nuisances aériennes et nous demandons une amélioration de la définition des secteurs éligibles aux subventions auprès de la DGAC.
Or aucune mention n’est faite dans la révision du PEB en vue d’une harmonisation avec le plan de Gêne sonore. Aucune indication nous est données quand aux conséquences pour la municipalité alors même qu’on nous demande de statuer sur le plan de révision d’exposition au bruit.
Voilà pour la lutte contre les gênes sonores,
On est également en droit de se demander où se trouve le progrès d’une telle révision sur les autres aspects environnementaux?
Dans le cadre des travaux du Grenelle de l’environnement, les acteurs du transport aérien dont la Direction Générale de l’Aviation Civile avait pris des engagements sur trois sujets :
- Les nuisances sonores que subissent les riverains,
- les émissions de gaz carbonique et leur impact sur le changement climatique,
- les oxydes d’azote et leur impact sur la qualité de l’air local.
La révision du plan d’exposition au bruit Paris Orly, ne répond à aucune de ses urgences environnementales, sanitaires et sociales.
Nous souhaitons une réduction du niveau de bruit par un relevé des vols, une diminution du trafic et une aide à l’insonorisation pour les populations qui subissent quotidiennement les nuisances aériennes.A la place de cela, l’étude des modifications des trajectoires Molek (sud-ouest) effectuées par La Société d’Acoustique industrielle, annonce une augmentation du nombre de vol à venir, et de ce fait une augmentation de l’exposition aux décibels pour les riverains des villes survolés.
Nous proposons un vote défavorable à la révision d’exposition au bruit pour les raisons qui suivent :
. L’objectif affiché par le plan consiste en une maîtrise de l’urbanisation et une restriction des zones de construction. Cet objectif aurait été très intéressant, s’il avait été pris en compte dès 1975, date du PEB pour lequel on nous propose une révision aujourd’hui. Ou tout du moins, aurait-il fallu réagir avant de voir se multiplier les logements impactés. Quand on constate le niveau d’urbanisation actuel sur les zones concernées, on ne peut que regretter de voir réviser ce plan avec trente ans de retard.De plus les modifications proposées vont vers une réduction des zones de protection.
les zones A et B considérées comme des zones de bruits forts, en faveur des indices Lden 70 pour la zone A et Lden 65 pour la zone B. Le Lden étant un indicateur d’évaluation du bruit en décibels et désigne le niveau sonore corrigé selon la période de la journée. Les niveaux d’isolation acoustique pour les constructions nouvelles sur A et B, s’échelonnent entre 40 et 47 décibels acoustiques.
Ces deux zones de restrictions assez importantes, sont réduites de 213 ha par la révision du plan.. Dans La zone C considérée comme une zone de bruit modéré, les niveaux d’isolation sont de 35 décibels acoustiques. La révision du plan supprime les 1949ha de la zone C dans le texte de révision. Malgré cette suppression du zonage, on tente de nous rassurer en nous expliquant que les restrictions y seront tout de même maintenues.
Si tel est le cas, on ne comprend pas la raison de la suppression de ce zonage qui touche Palaiseau sans que la ville soit directement concernée.
La commune de Palaiseau est exclue du périmètre et des zonages du PEB, elle est par contre concernée par le Plan de Gêne Sonore. Le plan de gêne sonore est en fait uniquement un outil d’aide à l’indemnisation mis en place en décembre 2004, qui permet à une partie des riverains de Palaiseau d’avoir droit aux subventions des travaux d’isolation phonique de l’habitat.
Nous sommes régulièrement sollicités par les palaisiens sur les nuisances aériennes et nous demandons une amélioration de la définition des secteurs éligibles aux subventions auprès de la DGAC.
Or aucune mention n’est faite dans la révision du PEB en vue d’une harmonisation avec le plan de Gêne sonore. Aucune indication nous est données quand aux conséquences pour la municipalité alors même qu’on nous demande de statuer sur le plan de révision d’exposition au bruit.
Voilà pour la lutte contre les gênes sonores,
On est également en droit de se demander où se trouve le progrès d’une telle révision sur les autres aspects environnementaux?
Dans le cadre des travaux du Grenelle de l’environnement, les acteurs du transport aérien dont la Direction Générale de l’Aviation Civile avait pris des engagements sur trois sujets :
- Les nuisances sonores que subissent les riverains,
- les émissions de gaz carbonique et leur impact sur le changement climatique,
- les oxydes d’azote et leur impact sur la qualité de l’air local.
La révision du plan d’exposition au bruit Paris Orly, ne répond à aucune de ses urgences environnementales, sanitaires et sociales.
Nous souhaitons une réduction du niveau de bruit par un relevé des vols, une diminution du trafic et une aide à l’insonorisation pour les populations qui subissent quotidiennement les nuisances aériennes.A la place de cela, l’étude des modifications des trajectoires Molek (sud-ouest) effectuées par La Société d’Acoustique industrielle, annonce une augmentation du nombre de vol à venir, et de ce fait une augmentation de l’exposition aux décibels pour les riverains des villes survolés.
La trajectoire moyenne est rallongée de 12 km ce qui implique une dépense de kérosène plus élevés ainsi qu’une augmentation de pollution et de consommation de CO2 .
Le relevé des trajectoires d’approches de 300 mètre proposée est valable uniquement sur la commune de Limours, alors que l’exposition aux décibels augmente pour les riverains des communes de Bonnelles-Bullion, Saint Arnoult, Rochefort en Yvelines, Ablis et Dourdan.
Quelle est l’objectif réel d’un tel plan ? Les seuls avantages constatés seraient une amélioration du flux du trafic et une amélioration de la distance de synchronisation avec le deuxième flux de 180 avions venant du Sud-Ouest.
Des avantages bien loin des objectifs du Grenelle !
Pour toutes ses raisons, j’invite le conseil municipal à donner un avis défavorable au projet de révision du Plan d’Exposition au Bruit (PEB) de l’aérodrome de Paris-Orly, ainsi qu'à demander l’élaboration d’un nouveau plan, qui cette fois prenne en compte les revendications du grenelle de l’environnement.
Quelle est l’objectif réel d’un tel plan ? Les seuls avantages constatés seraient une amélioration du flux du trafic et une amélioration de la distance de synchronisation avec le deuxième flux de 180 avions venant du Sud-Ouest.
Des avantages bien loin des objectifs du Grenelle !
Pour toutes ses raisons, j’invite le conseil municipal à donner un avis défavorable au projet de révision du Plan d’Exposition au Bruit (PEB) de l’aérodrome de Paris-Orly, ainsi qu'à demander l’élaboration d’un nouveau plan, qui cette fois prenne en compte les revendications du grenelle de l’environnement.
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