dimanche 1 août 2010

Bilan d'étape 2010

L’HUMAIN AU CŒUR DE LA VILLE ECOLOGISTE

Tordons le cou aux idées reçues : l'Ecologie Politique ne rime pas exclusivement avec environnement même si la recherche d'une relation positive, respectueuse des humains avec la nature est un de ses fondamentaux !

L’écologie politique est porteuse d'un projet de société dans laquelle l’être humain et les solidarités (nord – sud, transgénérationnelles, etc…) sont centraux. Elle développe des solutions alliant les dimensions sociales, environnementales et économiques. Si nous préservons la planète, c’est pour sa beauté et sa richesse, mais c’est aussi car nous sommes fortement dépendants d’elle. De son bon état dépendent notre alimentation, nos biens de consommations, notre santé. Cet environnement, c’est aussi un lieu de rencontre, de découverte.

Aussi la gestion écologique d’une ville nous demande de faire des choix au quotidien. C’est ce que nous nous évertuons de faire pour que Palaiseau se comporte comme une ville la plus écologiste possible.

Préserver notre environnement : un enjeu social

  • L’Espace Naturel Sensible des Berges de l’Yvette
Initiée par les élu –es écologistes et communistes dès 2001, la création de l’Espace Naturel Sensible (ENS) des Berges de l’Yvette est un projet innovant et original. Rencontrant un franc succès auprès des associations et des conseils de quartier, il a néanmoins fait l’objet de nombreux débats au sein de l’équipe municipale.

Ce site ouvert à tous offrira des lieux de détente, de promenades, de découverte de la biodiversité et des richesses écologiques que compte notre commune.

Sur le secteur Fourcherolles, les berges seront réhabilitées pour mettre en valeur le cours d’eau. Un parcours d’allées, de pontons et de passerelles en bois conduira les promeneurs à la découverte de l’Yvette. L’ENS sera aussi un outil de gestion des crues : l’aménagement prévoit le retrait de près de 11 000 mètres cubes de terre, créant de fait un bassin de rétention naturel et novateur ! C’est une première sur l’Yvette. Les espèces végétales, les espaces boisés, les mares seront mis en valeur et un verger sera planté.

En Mai 2009, l’Agence de l’Eau Seine Normandie a attribué à la Ville de Palaiseau le premier prix du concours des projets relatif à l’hydro morphologie. Ce prix reconnait la politique ambitieuse initiée par la commune pour réhabiliter et mettre en valeur les milieux aquatiques et pour protéger la ressource en eau. Grâce à ce prix, la Ville obtiendra de nouvelles subventions de l’Agence de l’Eau au moment de la réalisation des travaux.

Début des travaux : automne 2011


  • Batterie de la pointe : Solidarité et biodiversité
La Batterie de la Pointe est un site exceptionnel du patrimoine palaisien.
A l’heure actuelle, un chantier d’insertion est en cours pour mettre en valeur le patrimoine, mais aussi la flore qui borde la batterie.

Au fil du temps, il est apparu que la Batterie de la Pointe est aussi un lieu important de la Biodiversité. Lieu d’une diversité végétale mise en avant lors des éditions du Printemps de l’Environnement, elle s’avère aussi être le lieu de vie d’un spécimen rare de chauves souris. Huit espèces y ont été repérées. Sous l’impulsion du Maire Adjoint au développement durable des aménagements ont été effectués pour éviter que le chantier de valorisation du site ou des intrusions ne viennent les déloger.

Des ruches ont été installées sur le site au cours de l’été 2010.
Plantes rares, chauves souris, abeille, oiseaux… le site semble confirmer sa vocation de réserve de la biodiversité.


  • Phyt'EAUX Citées : l’enjeu de l’eau
Sujet épineux mais néanmoins incontournable : la préservation de nos ressources en eau. L’usage croissant des produits phytosanitaires chimiques est une cause majeure de pollution des rivières en Ile-de-France. Cette pollution nécessite la mise en œuvre de traitements toujours plus performants et coûteux pour la production d’eau potable. La solution alternative pour préserver la qualité de l’eau est la prévention de la pollution de la ressource par ces produits.

Suite au travail de sensibilisation mené par Michel Rouyer depuis 2003 auprès des élu –es et des personnels techniques municipaux, la commune est désormais engagée dans le programme Phyt’Eaux Cités, programme de réduction des pollutions par les produits phytosanitaires utilisés principalement pour l’entretien des voiries et des espaces verts.

La commune a été auditée. Les agents de la Ville, après avoir reçu une formation, testent désormais de nouvelles méthodes d’entretien. Ils travaillent à la définition d’un nouveau plan de gestion des jardins et des rues, n’utilisant plus ni pesticides ni herbicides chimiques, réduisant de fait les pollutions et les risques pour la santé.

10 sites pilotes (jardin, voirie, stade) sont actuellement en phase test. Ces nouvelles méthodes de gestion y sont expérimentées afin d’évaluer les possibilités de les pérenniser et les étendre à d’autres espaces publics


Solidarités & Santé Environnementale

  • L’introduction d’aliments issus de l’agriculture Biologique dans la restauration scolaire
L’introduction d’aliments issus de l’Agriculture Biologique dans la restauration scolaire est l’un des engagements forts pris lors de la campagne des municipales en 2008. Il s’inscrit au cœur de la démarche de développement durable.

Introduire la Bio à l’école a des implications sociales, environnementales et économiques :
 Sociale car elle permet à tous de manger des produits de qualité et exempts de pesticides. Elle permet aussi de remettre l’éducation au goût au cœur du projet pédagogique, tout en répondant aussi à un enjeu de santé publique.
 Environnemental car favoriser l’Agriculture Biologique c’est favoriser une agriculture respectueuse de notre environnement, qui permet de réduire les pollutions des sols, de l’eau et de l’air.
 Economique enfin, car les achats réalisés par la collectivité permettent de soutenir la filière biologique en plein développement.

A la rentrée scolaire 2009, du pain bio a été introduit dans tous les restaurants scolaires. C’est une première étape. Par ailleurs, lors de l’édition 2010 du Printemps de l’Environnement, les écolier –es palaisien –nes se sont régalés de desserts bio.

Les élu –es écologistes souhaitent désormais aller plus loin. En 2010, en partenariat avec le Maire Adjoint chargé de la restauration, un important travail de remise à plat des cahiers des charges qui détermine les commandes de la Ville auprès de ses prestataires va être effectué.
L’objectif est d’introduire dès la rentrée 2011 des produits issus de la filière AB (en débutant par les fruits, légumes, laitages, …) aux menus des enfants, de valoriser une démarche de circuits courts et de promouvoir la création d’une plate forme d’achat avec d’autres communes de la CAPS.

Pour rappel, dès 2001 les Verts ont fait inscrire l’interdiction de produits OGM dans les repas des restaurants collectifs municipaux.

  • Atelier Santé Ville
L’Atelier Santé Ville (ASV) est né de l’implication de Françoise Corneau. Inscrit dans le cadre de la politique de la ville, ce projet a pour objectif d’améliorer la cohérence et la pertinence des actions en matière de santé, qu’elles soient menées par des institutions, le monde associatif ou les acteurs de santé du service public ou privé.

Il existe encore de fortes inégalités – sociales et spatiales – en matière de santé. Tous les habitants de Palaiseau n’ont pas accès aux mêmes services et cela pour des raisons diverses : manque d’infrastructures, manque d’informations, problèmes économiques, couverture sociale insuffisante voire inexistante, absence d’éducation à la santé… C’est un fait : les populations plus fragiles économiquement et vivant dans une plus grande précarité sont plus exposés aux problèmes de santé. Par ailleurs, les professionnels et les intervenants socio médicaux sont souvent désemparés face à certaines situations de détresse médicale ou sociale.

Concrètement l’atelier doit permettre de faciliter un accès égal à tous aux services de soins, d’encourager tous les acteurs de la santé, qu’il soit professionnels, associatifs, caritatifs à travailler ensemble et à participer à l’élaboration d’un plan local de santé, de réaliser en concertation un diagnostic complet des demandes réelles en matière de santé, confronter théories et réalités du terrain pour mettre en place un programme sanitaire efficace sur Palaiseau, de combler le déficit d’offre de soins dans les quartiers, de développer les outils de prise en charge de la santé mentale et psychologique, de mettre en place des politiques de prévention efficaces. (SIDA, hépatite, MST, comportements à risques, notamment dans le cadre des addictions, toxicomanie, alcool, identification des publics nécessitant une attention particulière, comme par exemple les enfants ayant des problèmes de surpoids, d’hygiène buccodentaire, les adolescentes et les jeunes femmes dans l’information autour de la contraception, du planning familial et de la PMI, les personnes âgées autour du maintien à domicile.)

L’ASV concernera d’abord les quartiers prioritaires politique de la ville, Le Pileu, les Larris, Una et Galiéni, pour être étendu ensuite à l’ensemble de la ville.

En 2010 :
- Un comité de suivi, présidé par Françoise Corneau, regroupant plusieurs élu –es palaisiens, des professionnels, fixe les grands objectifs et orientations de l’ASV.
- Un coordinateur a été recruté. Ses missions :
o Finaliser un diagnostic santé sur la Ville, dont découleront les grandes actions de l’ASV :
o Constituer et animer un réseau d’acteurs médico – sociaux
o Réaliser un guide de la santé à Palaiseau ;


  • Téléphonie mobile
Dès 2002, les écologistes ont tiré la sonnette d’alarme sur les risques présentées par le déploiement sans contrôle d’antennes relais sur le territoire français et l’utilisation des téléphones portables. Moquées, leurs propositions sont désormais discutées dans le cadre du Grenelle des Ondes mené par le Ministère de l’Ecologie. Dès 2003, Michel Rouyer et les élu -es écologistes ont négocié une charte avec les trois opérateurs pour le territoire palaisien, refusée par ces derniers. A la lumière de nouvelles études, cette démarche est aujourd’hui renouvelée.

Le développement de la téléphonie mobile suscite en effet des interrogations au sein de la population, que ce soit de la part d’habitants qui résident à proximité d’une antenne relais existante ou en projet, ou des différentes associations spécialisées qui se sont saisis de cette question. La principale problématique porte sur les champs électromagnétiques, émis par les antennes relais, aussi bien que par le portable lui-même.

Nous évoluons quotidiennement, dans un bain électromagnétique. Les ondes produites ont différentes origines : radio, télé, etc.. Cependant, parmi celles-ci les ondes électromagnétiques pulsées posent particulièrement problème. Contrairement aux précédentes, la spécificité des ondes rayonnées par la téléphonie mobile se fonde, en effet, sur l’alliance entre hautes et extrêmement basses fréquences. Or, les extrêmement basses fréquences (jusqu’à 300 Hz) ont été classées, en juin 2002, dans la catégorie 2B « potentiellement cancérigène » par l’OMS.

La téléphonie mobile se trouve au cœur d’un débat de santé publique, comme ce fut le cas pour les dossiers de l’amiante ou des éthers de glycol. Les ondes électromagnétiques touchent tout le monde. Le réseau des trois opérateurs français couvre la quasi-totalité du territoire, c'est dire le nombre important d’antennes relais installées. Le portable compte près de 52 000 000 d’usagers.

En France, le niveau d’exposition du public aux champs électromagnétiques issus de la téléphonie mobile est régi par le décret 2002-775 du 3 mai 2002. Il fixe des seuils d’exposition de 41 V/m pour la fréquence de 900Mhz (GSM), de 58 V/m pour la fréquence de 1800 Mhz (DCS) et de 61 V/m pour la fréquence de 2100 Mhz (UMTS ou 3G). Cette réglementation pose un cadre légal. Cependant, comparée à d’autres législations européennes et à la situation particulière de la Capitale, elle ne protège que contre les effets thermiques sur les tissus vivants.

En effet, un nombre croissant d’experts s’accorde aujourd’hui sur le danger pour la santé induit par une exposition aux champs électromagnétiques à des niveaux bien inférieurs à ceux du décret. Nombre d’entre eux prônent la mise en place d’une réglementation plus stricte et l’adoption d’un seuil maximal de 0.6Volts par mètre d’exposition du grand public, au nom du principe de précaution.

En cours :
- Rédaction d’une charte communale pour l’implantation des antennes relais ; une rencontre avec les trois opérateurs doit être programmée ;
- Réalisation d’une carte des implantations sur la commune ;
- Achat de matériels de mesures des ondes électromagnétiques ;
- Mobilisation des écologistes palaisiens contre le projet Wi Max sur le Plateau de Saclay ;


Dans le cadre du grenelle des ondes, le Ministère de l’Ecologie a lancé un appel à candidature pour établir une liste de villes pilotes pour expérimenter une baisse des champs électromagnétiques émis par les antennes. Sur plus de 200 villes candidates, seules 16 ont été retenues. La candidature palaisienne n’a pas été retenue.

  • Lignes à Haute Tension
De nombreuses interrogations se posent aussi sur les risques pour la santé posées par les lignes à haute tension et très haute tension.

Suite au contact entre les représentants du conseil d’école Ferry – Vaillant, aux nombreuses questions suscitées par la proximité de la ligne palaisienne de l’école, une rencontre sera organisée à l’automne 2010 par Michel Rouyer entre les parents d’élèves et RTE (Réseau de Transports d’Electricité), gestionnaire de la ligne. Des mesures de champs électromagnétiques seront sans doute conduites avec RTE et la CRIIREM.

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ADAPTER LA VILLE AUX EXIGENCES DU DEVELOPPEMENT DURABLE

L’urgence climatique est désormais reconnue. Le dérèglement climatique met en danger les moyens d’existence et les vies de milliards d’êtres humains et menace d’extinction de millions d'espèces. Selon les climatologues, il faudrait que les pays industrialisés, premiers responsables de l’émission des gaz à effet de serre (GES), réduisent leurs émissions de 25 à 40 % d’ici à 2020 et de 80 à 95 % d’ici à 2050 (par rapport à 1990).

Face à cette crise écologique et sociale, nous avons tous la possibilité d’agir. Les collectivités territoriales sont des acteurs essentiels dans cette lutte. Donneurs d’ordre, maitre d’œuvre de grands chantiers publics, sensibilisation du grand public sont autant de leviers pour changer les comportements et les pratiques et arriver à mode de vie et de gestion plus économe en carbone.

Sous l’impulsion des élu –es écologistes, Palaiseau a été la première collectivité en Essonne à lancer son Bilan Carbone. Réduction des consommations d’énergies, haute performance énergétique, réduction des Gaz à Effets de Serre et des pollutions, réduction des achats et des déchets sont autant d’objectifs que nous nous sommes fixés.


  • Bilan Carbone
Sous l’impulsion de Michel Rouyer chargé du Développement Durable, Palaiseau remet à plat son mode de gestion, ses pratiques pour répondre aux enjeux du réchauffement climatique. Première étape, la réalisation d’un Bilan Carbone communale qui consiste en la comptabilisation globale des émissions de Gaz à Effets de Serre produits par les activités de la mairie (transports, traitement des déchets, consommations électriques, …)

Les objectifs de ce bilan à Palaiseau :
- Changer notre façon de travailler dans certains domaines pour réduire les émissions de Gaz à Effets de Serre de la Ville. Conformément au traité de Kyoto et dans le contexte du Grenelle de l’environnement, la Ville a décidé de diminuer par 2 ses émissions d’ici à 2012 (par 4 d’ici à 2020);
- Prévoir des nouvelles conduites de projet pour éviter des émissions supplémentaires ou inutiles – en d’autres mots adapter la collectivité aux nouvelles contraintes environnementales.

Le Bilan Carbone palaisien a été réalisé en 2008 / 2009 : toutes les activités de la commune ont été passées au crible : des bâtiments aux consommations d’énergies en passant par la politique d’achat. Suite à cette étude le cabinet Indiggo a repéré trois domaines d’actions prioritaires :
- Le domaine de l’énergie (22.4% des émissions) : concerne l’isolation des bâtiments, le chauffage ;
- Les matériaux / services entrants et les déchets (21 %) : concerne la politique d’achat, que ce soit du matériel de bureau à la pomme consommée à la cantine. Concerne aussi le traitement des déchets.
- Les déplacements (34%) : concerne les déplacements quotidiens que ce soit domicile travail ou dans le cadre professionnel.

Exemples d’actions réalisées ou en cours en 2010, dans le cadre du plan d’actions Carbone (Plan Climat) :
- Réalisation de bilans thermiques améliorés (bilan + préconisations travaux) sur dix des bâtiments les plus énergivores de la Ville ;
- Amélioration des dispositifs de chauffage des bâtiments publics ;
- Achat de matériels informatiques moins énergivores, réduction des impressions, dématérialisation des pièces administratives et des documents de conseil municipal, …
- Mise en place de marchés éco responsables, notamment dans le domaine de la restauration scolaire ;
- Réflexions sur la mise en place d’un Plan de Déplacement Employés ;
- Lancement du chantier Plan Lumière ;

De la mise en œuvre du Bilan Carbone découlera un Plan Climat, qui consiste en une liste de mesures pour réduire les émissions de Gaz à Effets de Serre sur le territoire de la commune, la définition de grandes orientations guidant la conduite des projets municipaux, des incitations pour que particuliers, entreprises, acteurs locaux engagent aussi une démarche carbone.

NB : depuis 2005, la Ville roule plus propre suite à l’acquisition de huit véhicules de services consommant du GPL (Gaz Pétrole Liquéfié), du GNV (Gaz Naturel pour Véhicules) ou fonctionnant encore à l’électricité.

  • Agenda 21
L’agenda 21 est un plan d'actions pour l'application du développement durable. L'expression agenda 21 fait référence à l'agenda 21 mondial adopté en 1992 par 173 nations lors du sommet de Rio organisé par l'ONU.
L’agenda 21 du CG 91 a été élaboré en concertation avec une centaine de partenaires (collectivités, associations, entreprises,…).
Plusieurs actions proposées par la Ville de Palaiseau ont été retenues dans l’agenda 21 départemental :

En 2009 :
- Le Plan de déplacement Urbain ;
- L’introduction d’aliments issus de l’agriculture biologique dans restauration scolaire ;
- Le recours à une entreprise d’insertion pour le recyclage et la réutilisation des matériels informatiques

En 2010 :
- Un plan Lumière dont les études démarreront en 2010

  • Le Plan Lumière : réduire les consommations énergétiques et la pollution lumineuse
Conscient de l’impact des décisions locales sur la préservation de l’environnement et dans la lutte contre le dérèglement climatique, mais aussi du rôle particulièrement important de la collectivité en tant que donneur d’ordre public, les élu –es écologistes ont souhaité la mise en œuvre d’un plan lumière particulièrement exemplaire.

Ce plan a vocation à répondre à plusieurs objectifs :
- Atteindre l’efficacité énergétique, pour réaliser des économies d’énergies, réduire les émissions de Gaz à Effets de Serre et réduire la facture énergétique de la commune de 30%. ;
- Mettre en œuvre un éclairage répondant à des critères d’esthétisme, prenant en compte les spécificités du territoire (quartiers, monuments, lieux publics, etc…) et répondant aux exigences de sécurité ;
- Maitriser les flux de lumières artificielles dans l’environnement, pour notamment réduire la pollution lumineuse et ses effets sur les écosystèmes. ;
- Rendre la ville plus agréable à vivre : travailler à la réduction de l’intensité lumineuse en Ville doit aussi avoir des effets sur la réduction des nuisances pour les riverains, doit permettre de retrouver une réelle alternance jour / nuit, de diminuer le bruit en période nocturne et tout simplement permettre aussi l’observation du ciel.
- Dégager des priorités pour le remplacement des matériels obsolètes ou ne répondant plus aux normes de sécurité en vigueur ;
- Effectuer des propositions, sur certains sites, pour des modes d’éclairage alternatifs ;
- Rassembler les conditions pour que la commune de Palaiseau soit éligible au dispositif « Villes et Villages Eclairés » mis en place par l’Association des Maires de France et l’anpcen

Automne 2010 : lancement des études

  • Marché éco responsable : une première avec les produits d'entretien
En 2009, sous l’impulsion des élu –es écologistes le premier marché éco responsable pour l’achat de produits d’entretiens « verts » a été passé. Le marché concernait les produits de nettoyage des locaux scolaires et municipaux, les produits vaisselle, les dégraissants, les produits pour les sanitaires, etc… Ce marché a été notifié au début de l’année 2010 et les demandes de la Ville a pu être satisfaite sur un grand nombre de produits. (Bilan en cours)

L’idée est de systématiser cette démarche à toute la politique d’achat de la ville en rédigeant avec le service des achats un guide de la démarche Développement Durable pour les marchés publics, qui détaillera un ensemble de recommandations et de prescriptions à suivre (écolabels ou équivalent) à reprendre dans les commandes publiques.

  • Recyclage des matériels informatiques : un projet innovant
Les matériels informatiques sont très polluants et il est désormais fait obligation à toutes les collectivités et entreprises d’assurer leur retraitement. Dans la logique écologiste, les élu –es proposent une solution à cette question, alliant à la fois les dimensions environnementale, social et économique. Le projet consiste en la mise en place d’un partenariat avec une entreprise d’insertion assurant le recyclage des matériels informatiques de la ville, leur revalorisation voire leur réutilisation. Il est envisagé en effet de remettre certains de ces appareils en état, pour les céder à un prix faible aux foyers les plus modestes et en leur offrant une formation à la bureautique.

  • Urbanisme et Développement Durable
Le Plan Local d’Urbanisme (PLU) est le plan qui détermine les règlements d’urbanisme et de construction sur l’ensemble du territoire de la commune.

Afin d’inciter les promoteurs et particuliers à construire en conformité avec les règles de performance environnementale une réflexion est en cours pour l’adoption d’un bonus de COS (Coefficient d’Occupation du Sol) pour ces constructions. En d’autres termes, les personnes entreprenant la construction de bâtiments intégrant des dispositifs très haute qualité environnementale ou des énergies renouvelables auront la possibilité de construire des mètres carrés supplémentaires, au-delà de la limite normalement imposée par le PLU.

Autre mesure adoptée en 2010, l’exonération de la taxe foncière pour les particuliers qui investissent dans leurs logements.
Cette exonération concerne:
- Les logements déjà construits dans lesquels l’investissement concerne des matériaux d’isolation thermique, des appareils de régulation du chauffage, des installation utilisant des énergies renouvelables ou encore des pompes à chaleur, tout matériel permettant de réaliser des économies d’énergie ;
- Les logements neufs, réalisés en conformité avec les labels Bâtiments Basse Consommation ou très haute performance énergétique.


SE RENCONTRER, PARTICIPER: CULTURE, LOISIRS ET EDUCATION

Que serait la Ville écologiste sans la convivialité, la solidarité et le partage ? La rencontre, l’éducation, la culture et la participation sont au cœur de notre projet.

Le Printemps de l’Environnement est à l’image du projet que nous souhaitons pour Palaiseau. Lancée en 2001, cette manifestation annuelle est un temps d’échange et de débats. Depuis quelques années, elle est le fruit d’une organisation entre la Mairie et différents acteurs locaux, associatifs, commerçants, habitants. Une municipalité est par définition une « chose publique » à laquelle tous les citoyen –nes doivent pouvoir participer. La mise en place des « opéras de poche » va aussi en ce sens, quand la culture vient à la rencontre des habitant –es et non le contraire.

De grands chantiers restent à mener : développement des conseils de quartier, résidence d’artistes, mises en place de budgets participatifs, co élaboration des grands projets municipaux, … La citoyenneté à l’échelle locale doit s’exprimer dans la gestion de la Ville.

Culture

  • MJC
Virginie Pierrepont coordonne depuis maintenant deux ans les travaux du comité de pilotage MJC – Mairie, qui planche sur le projet de ré aménagement du site, qui nécessite de nombreux travaux, ainsi que sur la définition du projet pédagogique.

En effet, le bâtiment qui abrite la MJC est très ancien, ce qui pose notamment des problèmes pour l’organisation des activités et un bon accueil du public.

Les travaux du comité de pilotage ont porté leurs fruits et après accords entre les différentes parties, d’important travaux doivent débuter d’ici à la fin de l’année.

  • Des concerts de poche
Professionnelle de la culture et passionnées de spectacles vivants, Michèle Dévérité a mis son expérience au service de la collectivité pour organiser en 2010 le projet original des « concerts de poche »

Objectif de cette opération : sortir la culture des institutions pour la rendre accessible à un plus grand nombre. L’association « concert de poche » dont ‘l’objectif est de rétablir un lien entre les artistes et le public, de permettre à tous les publics, en particulier jeunes, éloignés ou défavorisés, d’accéder à des manifestations de très haut niveau, organise régulièrement des actions et ateliers de sensibilisation gratuits en amont de chaque concert, dans les établissements scolaires, les établissements de soin, les associations et les relais sociaux dont dispose la commune qui accueille le concert

Au mois de juin dernier, les Palaisien –nes ont ainsi pu découvrir l’opéra Carmen de Bizet à la Ferme de la Commanderie. Les habitants de la commune étaient invités à participer à la préparation du spectacle et à chanter au sein de la chorale constituée pour l’occasion.

Michèle Dévérité prépare actuellement un spectacle pour 2011.


Education, Citoyenneté

  • Le Printemps de l’Environnement
Depuis plusieurs années, le Printemps de l’Environnement est devenue l’un des évènements incontournables dans l’agenda palaisien. Cette manifestation rencontre un succès croissant d’année en année auprès d’un public fidèle de Palaisiens mais aussi des habitants de villes voisines.

Le Printemps de l’Environnement est né de l’opération de nettoyage de Printemps mis en place dans les années 90 et de la volonté et de la persévérance de Michel Rouyer à partir de 2001 d'en faire une opération de sensibilisation à destination des enfants et du grand public. A partir de 2007, ce rendez vous annuel prend de l’ampleur pour devenir un évènement majeur de sensibilisation à l’environnement, un des plus importants sur le plan départemental et même régional.

Manifestation entièrement gratuite, le Printemps de l’Environnement comprend désormais des expositions, des conférences, des ateliers pédagogiques dans différents endroits de la ville et auxquels participent les établissements scolaires et centre de loisirs. L’objectif : sensibiliser les habitants de Palaiseau et de ses environs aux problématiques liées à l’environnement, les inciter à s’intéresser : les rendre plus attentifs à leur environnement direct et quotidien, mais aussi s’intéresser au monde qui les entoure pour acquérir une vision à long terme.

Chaque année, la ville de Palaiseau bénéficie aussi de l’aide précieuse du Conseil Général de l’Essonne, sur le plan financier et technique, dans le cadre de la signature du Contrat de Sensibilisation à l’Environnement. Des partenaires privés contribuent aussi à l’évènement.

L’édition 2010 sur le thème de l’alimentation a connu un succès important. Les soirées débats avec l’agronome Marc Dufumier, le célèbre climatologue Pierre Radanne, les expositions ou encore les ateliers cuisine ont réuni un public nombreux.

L’édition 2011 est en cours d’élaboration. Vous souhaitez y participer, écrivez nous : rouyer.michel@gmail.com


  • Commission Circulations Douces et Développement Durable : participer à la vie de la Ville
La commission circulations douces et Développement Durable présidée par Michel Rouyer est composée d’associations, de passionnées de la marche et du vélo et d’élu-es. Elle s’attache à aborder les questions de déplacements doux dans la Ville. C’est la seule commission extra-municipale existante à Palaiseau, qui associe les habitant –es aux discussions concernant la gestion municipale.

En 2009, la carte des cheminements doux (itinéraires de promenade) élaborée par la commission a été actualisée et rééditée (première version en 2005). Elle est disponible à l’accueil de la Mairie de Palaiseau et consultable sur le site Internet de la Ville.

Les travaux de la commission concernent désormais l’actualisation de cette carte, le suivi de la mise en place de parcours cyclistes et du plan piste cyclable de la CAPS, l’entretien des sentes et passages, etc…

Vous souhaitez y participer, écrivez nous : rouyer.michel@gmail.com

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COMMUNAUTE D’AGGLOMERATION DU PLATEAU DE SACLAY

Créée en 2003 à 15 km de Paris, la Communauté d’Agglomération du Plateau de Saclay (CAPS), rassemble dix villes du nord-ouest de l’Essonne et compose un bassin de vie de 100 000 habitants.

Au sein du conseil communautaire les Verts – Europe Ecologie sont représentés par un groupe de cinq élu –es, dont Arnaud Deschamps, vice président de la communauté d’agglomération et Michel Rouyer, conseiller communautaire.


  • « 10 villes, 10 EnR »
Arnaud Deschamps porte le projet important de « 10 villes, 10 EnR ». Il s’agit de mettre en œuvre une opération de sensibilisation à grande échelle, associant toutes les communes de la communauté d’agglomération. Chaque commune serait le lieu de découverte d’une énergie renouvelable : solaire, éolien, domotique, techniques d’isolations, etc… Chaque ville deviendra un site pilote, accessible au grand public.

La réalisation du projet est en cours d’étude.

  • Une feuille de route développement durable pour les communes
La CAPS, par sa capacité d’initiative et son champs d’action, a aussi un rôle important en terme de réduction des Gaz à Effets de Serre
Pour rendre le territoire de la CAPS exemplaire, Arnaud Deschamps a engagé un travail de réflexion pour diminuer les émissions de GES liées aux activités de la CAPS et des collectivités la composant, mais aussi pour faire évoluer les modes de consommation de ces entités.

Un premier rapport émet des préconisations dans différents domaines :
- Réduction de la consommation d’énergie : travail sur l’éclairage public (réduction du nombre de candélabres, réduction de l’intensité lumineuse (période nuit 1h-6h)…), synchronisation des Feux sur boulevards, etc… ;
- Réduction de la consommation d’énergie dans les transports : mise en place d’une flotte municipale propre, incitation à la réduction de la vitesse, Zone 30km, bandes cyclables, développement des transports en commun, meilleure visibilité des es transports en communs pour offrir une alternative à la voiture (agence de la mobilité), incitation au covoiturage ;
- Introduction des Énergies Renouvelables (habitat, tertiaire, industrie) : dans les bâtiments existants, engagement sur l’incorporation de 20% d’ENR, d’ici à 2020 sur les installations municipales et logements sociaux conventionnés, création d’un label pour les entreprises et commerçants mettant en œuvre ces 20% ENR, … ;
- Mutualisation des efforts: CAPS et citoyens : création d’une plate forme de commandes groupées, pour les citoyens désirants s’équiper en petit ENR + isolation (Eolien, PV,…)
- Introduction des Énergies Renouvelables sur les voiries : éclairage public, etc… ;
- Nouvelles techniques de valorisation énergétique des déchets ;

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